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Sans possibilité d’euthanasie, une mort lente et cruelle

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Le débat sur l’euthanasie et le suicide assisté continue de se faire. Et il est vraiment toujours d’actualité.

J’aimerais mettre ici ma contribution à ce débat en parlant d’une histoire vraie qui se déroule en ce moment même parmi mes proches. Mais il faut que je spécifie d’abord qu’il n’y a pas de démarche dans le sens de l’euthanasie. Par contre, l’histoire parle d’elle-même.

La personne en question est confinée dans un lit, paralysée, et elle ne parle pas. Tout dernièrement, on lui a diagnostiqué une infection bactérienne qui lui rongera le corps à petit feu, jusqu’à ce qu’elle en décède. Étant donné qu’elle ne parle pas ni ne réussit à communiquer autrement, elle ne peut pas dire ni pointer où ça lui fait mal et sa condition empêche les médecins de faire des tests pour savoir où les bactéries se sont logées très exactement. Ils n’ont pu faire que des approximations. Encore pire, ils ne pourront pas suivre la progression de la maladie. On m’a raconté tout ça assez rapidement et c’est ce que j’en ai retenu.

Personnellement, je ne peux pas faire autrement que de me dire que l’euthanasie serait la meilleure solution dans son cas. Et j’avoue que c’est un cas extrême, mais justement, n’est-ce pas là une bonne raison de légiférer autrement pour soulager parfois ce genre de cas? Parce que la seule solution actuellement pour cette personne est de la « geler » complètement en espérant qu’elle ne sente plus rien (ni non plus ne vive d’ailleurs). La différence entre ça et une mort programmée consiste seulement à rallonger le supplice pour ses proches (et peut-être la personne malade) dans la situation actuelle.

Au nom de quoi empêche-t-on encore une solution qui allégerait des souffrances?

 

(Photo : timsamoff)


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